« En cinq ans, nous allons doubler la taille du campus »

Depuis le 4 septembre, Christophe Bostvironnois a pris la direction du campus rouennais d'UniLaSalle, à Mont-Saint-Aignan. Avec un grand projet.

Christophe Bostvironnois est, depuis le 4 septembre, le directeur du campus de Rouen d'UniLaSalle. (© Aletheia Press / B.Delabre)
Christophe Bostvironnois est, depuis le 4 septembre, le directeur du campus de Rouen d'UniLaSalle. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Arrivé depuis quelques jours seulement, Christophe Bostvironnois, nouveau directeur du campus UniLaSalle de Rouen, prend ses marques. « Le premier élément que j'ai relevé à mon arrivée, c'est la qualité de l'accueil dont j'ai bénéficié. Et j'ai ensuite été frappé par le professionnalisme des équipes. » Entré en fonctions le 4 septembre, l'homme est pourtant passé par des structures de poids.

Docteur vétérinaire, diplômé en 1993, il a notamment œuvré au sein d'InVivo (l'union des coopératives agricoles françaises), avant d'embrasser une voie plus commerciale. D'abord au sein d'Elanco, leader mondial dans le développement de produits pour la santé animale, puis au sein de Chr.Hansen, une entreprise danoise spécialisée dans la fabrication de bactéries alimentaires et de probiotiques.

Répondre à l'enjeu du développement durable

Cette expérience, Christophe Bostvironnois va désormais la mettre au service d'UniLaSalle Rouen. Avec un grand projet : « En cinq ans, nous allons doubler la taille du campus, explique-t-il. Cela signifie deux fois plus d'étudiants, deux fois plus d'enseignants-chercheurs, et deux fois plus de bâtiments. » Un projet colossal, qui s'intègre dans la stratégie globale du groupe UniLaSalle de développer chaque campus avec son identité propre. « Pour Rouen, il s'agit de s'appuyer sur deux valences : l'école vétérinaire, et la dimension agronomique avec une forte ouverture à l'international », poursuit le directeur du campus.

Les enjeux sont connus : mieux gérer les ressources, mieux gérer l'espace, faire face au changement climatique... Autant de points pour lesquels l'agriculture et ses industries ont un rôle prépondérant à jouer. « Il y a des départements développement durable dans toutes les entreprises majeures, rappelle le directeur. Elles ont besoin d'ingénieurs. Elles ont besoin de talents. » Christophe Bostvironnois n'a donc pas de doutes sur l'avenir des jeunes qui intègrent le campus. « Nous avons plus de 90 % d'insertion dans les cinq mois après le diplôme », rappelle-t-il. Ici, nous préparons les leaders de demain. Et nous voulons en faire des professionnels éclairés, capable d'esprit critique dans leurs choix professionnels et personnels. »

Mastère en sciences et management filière équine

D'ailleurs, l'école reste à l'écoute du monde professionnel. Elle vient ainsi d'officialiser le 21 septembre la reprise du mastère spécialisé Sciences et management de la filière équine pour la rentrée 2024. Celui-ci a été lancé en 2007 avec AgroSup Dijon, mais avait été arrêté après le départ en retraite du professeur Véronique Julliand, fondatrice du programme. Sollicité par la filière, UniLaSalle Rouen prend donc le relais en conservant notamment le partenariat avec l’Université du Kentucky.

De quoi participer un peu plus à une dimension internationale déjà bien ancrée à Rouen. « Nous avons sur le campus une cinquantaine de nationalités, parmi nos étudiants, mais aussi parmi notre personnel enseignant et les salariés. C'est volet que nous allons développer. » Bien sûr, pour construire ce développement multiple et diversifié, le directeur du campus de Rouen compte bâtir sur des fondations déjà solides... Il conclut : « Pour reprendre une métaphore agricole : il y a un bon terreau... Et je suis confiant. »

Pour Aletheia Press, Benoit Delabre