Petit-Quevilly : Betobo reconditionne les batteries usagées

La jeune entreprise Betobo, qui récupère et répare des batteries usagées, a été désignée lauréate de l'appel à projets "low tech" de l'Ademe.

Cinq personnes travaillent aux côtés de Stéphane Boné pour reconditionner les batteries usagées. (Photo Gazette Normandie)
Cinq personnes travaillent aux côtés de Stéphane Boné pour reconditionner les batteries usagées. (Photo Gazette Normandie)

« Rendre l'énergie accessible à tous », c'est la mission de Stéphane Boné à la tête de Betobo, une jeune entreprise d'insertion, située au Petit-Quevilly, qui reconditionne les batteries usagées. Ces batteries, principalement de vélos, proviennent des particuliers mais aussi des collectivités, comme Le Havre et ses LiaVélos. Concrètement, celles-ci sont démontées, testées et examinées avant d'être réparées quand elles peuvent l'être.

« C'est une idée que j'ai eu avec deux jeunes, Maxence et Tom, raconte Stéphane Boné. Nous nous sommes focalisés sur les batteries au lithium car c'est très polluant, notre mission est d'allonger leur durée de vie. » C'est alors que cette première ressourcerie de batteries a été créée en août 2021. 

Lauréat "Low tech" de l'Ademe

Stéphane Boné est aujourd'hui entouré d'Olivier Boegner, responsable technique mais aussi de trois salariés en insertion et une personne en accompagnement au retour à l'emploi. Une évidence pour ce chef d'entreprise qui, après avoir travaillé pour de grands groupes et avoir été à la tête d'un bureau de conseils en environnement, voulait « faire quelque chose pour les autres » et donner la chance à chacun de trouver son « talent ». 

Betobo fait partie des lauréats normands de l'appel à projets "Low tech" de l'Ademe. Ce soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie servira au développement de bornes de recharge électrique pour vélos. « Nous avons déjà réalisé des prototypes à partir de matériaux de récupération comme des panneaux photovoltaïques », annonce-t-il. 

L'équipe planche désormais sur la finalisation de cette nouvelle machine pour pouvoir la proposer à des loueurs de vélos par exemple. Stéphane Boné espère évoluer vers la réparation de batteries de voiture, plus complexes à récupérer.