Dans l'agglomération de Fécamp, 43 entreprises soutenues par le dispositif Impulsion résistance Normandie

Le dispositif Impulsion résistance Normandie, initialement Impulsion relance Normandie effectif depuis décembre 2020, a bénéficié à 43 entreprises de la communauté d'agglomération Fécamp Caux Littoral, dont Brigitte Poret, des Taxis des Hautes Falaises

Aujourd'hui clôturé, le dispositif Impulsion résistance Normandie a bénéficié à 43 entreprises de l'Agglomération de Fécamp. (Photo Gazette Normandie)
Aujourd'hui clôturé, le dispositif Impulsion résistance Normandie a bénéficié à 43 entreprises de l'Agglomération de Fécamp. (Photo Gazette Normandie)

43 entreprises de l'agglomération de Fécamp ont bénéficié du dispositif Impulsion résistance Normandie, mis en place en décembre 2020 sous l'intitulé Impulsion relance Normandie. « Nous avons mis en place ce dispositif car nous nous sommes aperçus qu'il y avait des trous dans la raquette au niveau des aides de l'Etat, notamment du fonds de solidarité », contextualise Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice-présidente de la Région Normandie et présidente de l’Agglomération Fécamp Caux Littoral. Des "trous dans la raquette" qui « remettaient en question la pérennité de certaines entreprises ». 

Ce dispositif régional, aujourd'hui clôturé, a bénéficié aux petites entreprises (notamment du secteur du tourisme, de l'artisanat, de la culture...), entre 0 et 5 salariés, dont les coûts fixes sont trop élevés pour faire face à une baisse conséquente de leur chiffre d’affaires et non soutenues par le fonds national de solidarité. Il s'agit d'une subvention, financée à 40% par la Région et à 60% par les EPCI. Ce sont ces derniers qui identifient localement les entreprises fragilisées, la Région instruit les dossiers ciblés au niveau local sur la base de critères établis.

Pour les petites entreprises

Parmi les 43 entreprises bénéficiaires à l'échelle de l'Agglomération Fécamp Caux Littoral, Brigitte Poret, des Taxis des Hautes Falaises, a bénéficié d'une subvention de 4 000 euros (sur la base d'un montant forfaitaire lié au nombre de salariés). Cela permet à la cheffe d'entreprise de pouvoir garder ses trois salariés. « Avant la crise, on se portait plutôt bien mais le premier confinement nous a fait perdre 30 000 euros de chiffre d'affaires car nous avons été totalement à l'arrêt pendant deux mois », raconte Brigitte Poret, rappelant la difficulté de s'équiper en masques chirurgicaux et gel hydroalcoolique à cette période. La directrice des Taxis de Hautes Falaises a également fait une demande de Prêt garanti par l'Etat et a bénéficié du chômage partiel. 

« Il était important pour nous d'aider les Taxis de Haute Falaises car sans taxi, il n'y a plus de mobilité. D'autant plus que nous incitons les personnes à venir sur notre territoire par le train », lance Marie-Agnès Poussier-Winsback. 

Si aujourd'hui, Brigitte Poret, comme de nombreux entrepreneurs, appréhende la sortie de crise, l'optimisme est de mise, notamment du côté de la Région et des EPCI, qui ont clôturé ce dispositif, doté d’une enveloppe de 20 millions d’euros.