Greenbig s'associe à Alterval avec l'objectif de distribuer plus largement sa B:bot

La start-up Greenbig vient de s'associer à la PME Alterval pour la maintenance et la distribution de son automate, la B:bot. 

Photo d'illustration Greenbig
Photo d'illustration Greenbig

Depuis 2019, la start-up Greenbig développe son automate, la B:bot, qui donne une seconde vie aux bouteilles en plastique en le transformant en paillettes. La jeune structure normande est soutenue par de grandes entreprises du territoire comme Toshiba à Dieppe, qui assure sa production, mais aussi le leader français de l'optimisation du tri sélectif des déchets, Alterval.

Dernièrement, Greenbig s'est associé à Alterval pour la maintenance et la distribution des B:bot. Ce partenariat, annoncé fin juin, permet à la start-up d'accélérer son développement tout en s'appuyant sur la PME normande de 40 salariés. Cette dernière est déjà engagée pour la transition écologique avec ses solutions innovantes de compactage des suremballages en carton, plastique ou cagette. Alterval, actionnaire de Greenbig depuis trois ans, va désormais pouvoir commercialiser auprès de ses clients la B:bot.

« Notre objectif commun est d’atteindre 350 à 400 machines installées d’ici la fin 2021, et plus de 1 000 nouvelles machines en 2022 », confie Benoit Paget, co-fondateur de Greenbig.

La B:bot apparaît comme l'une des solutions aux problèmes de collecte et de recyclage des bouteilles en plastique, et a été adoptée par de nombreux supermarchés. Lorsqu'un utilisateur met ses bouteilles en plastique dans la machine, il est récompensé avec des bons de réduction, des points fidélités ou la capacité à faire un don à une association. 

Une fois broyée, la bouteille transformée en paillettes prend 25 fois moins d'espace et est déjà prête au recyclage. C'est ainsi beaucoup moins de camions sur les routes, moins d'étapes de transformation pour mieux réintégrer cette matière recyclée dans le circuit industriel afin de refaire de nouvelles bouteilles. 

10 nouveaux automates sont fabriqués chaque semaine dans l'usine Toshiba de Dieppe.