Bernard Leroy élu président du Pôle métropolitain Seine Eure

« Bernard Leroy a été élu président du pôle métropolitain Seine-Eure le 25 septembre dernier ». Benoit Delabre, Pour Aletheia Press
« Bernard Leroy a été élu président du pôle métropolitain Seine-Eure le 25 septembre dernier ». Benoit Delabre, Pour Aletheia Press

Le 25 septembre, à Rouen avait lieu l’élection du nouveau bureau du pôle métropolitain. Une instance qui permet des actions coordonnées entre deux des plus grandes intercommunalités de Normandie : la Métropole Rouen Normandie, et l’Agglomération Seine Eure.

La vie après Frédéric Sanchez continue de s’organiser autour de Rouen. Ainsi, le 25 septembre le Pôle Métropolitain Seine Eure s’est réuni pour élire un nouveau président et un nouveau bureau. Seul candidat en lice, Bernard Leroy, par ailleurs maire du Vaudreuil, a été élu sans surprise. Et il a proposé Yvon Robert, maire de Rouen, comme vice-président. Doté d’un petit budget d’environ 276 000 €, le pôle métropolitain ne dispose pas de personnels propres. Créé en 2012, il a pour vocation d’aider les services de deux des plus grandes intercommunalités de Normandie – la Métropole Rouen Normandie et l’Agglomération Seine Eure – à travailler ensemble. Il représente 131 communes et 600 000 habitants.

Du tourisme à la mobilité en passant par l’agroalimentaire.

Parmi ses axes de travail figure en priorité le développement économique du territoire. Il se présente ainsi comme un soutien aux pôles de compétitivités (Moveo, Cosmetic Valley et Novalog) et aux clusters comme Pôle Pharma. Il cherche aussi à maintenir l’emploi sur le territoire. « L’un des derniers exemples en date, c’est Ferrero », raconte Bernard Leroy. Faute de solution nouvelle sur la Métropole, le groupe envisageait en effet de délocaliser une partie de sa logistique en dehors du territoire normand. « Or nous avions une solution à leur proposer sur le territoire de l’Agglo Seine Eure », poursuit Bernard Leroy. Le Pôle Métropolitain Seine Eure, agit également sur les secteurs du tourisme (valorisation du patrimoine de l’axe Seine, notamment naturel), et de la mobilité. Une réflexion pourrait aussi être menée autour du programme alimentaire et d’une charte agricole.

Benoit Delabre