Les Falaises d’Étretat-côte d’Albâtre pourraient être labellisées Grand Site de France en 2023

Depuis 2013, 13 communes de la côte d'Albâtre se sont lancées dans l'opération Grand Site de France. Un label exigeant qui pourrait être décerné en 2023, selon la vice-présidente au conseil départemental en charge du dossier.

C'est à Bénouville que les élus locaux et le Département ont fait le point sur l'opération Grand Site de France. (©Gazette Normandie/Chl.G.)
C'est à Bénouville que les élus locaux et le Département ont fait le point sur l'opération Grand Site de France. (©Gazette Normandie/Chl.G.)

Le village de Bénouville, 2,4 km² et 180 habitants, fait partie des 13 communes (de Fécamp au Cap d’Antifer) à prendre part à l'opération Grand Site Falaises d’Étretat-côte d’Albâtre. Et c'est dans la commune de Jean-Pierre Leduc que les acteurs de cette opération, dont le Département de la Seine-Maritime et deux communautés de communes, ont souhaité faire un point sur cette démarche enclenchée en 2013.

Le label Grand Site de France, appartenant à l’État et géré par le ministère de la Transition écologique, a pour enjeu la préservation de l'esprit des lieux, qui séduisent des milliers de visiteurs chaque année, le tout dans le respect de l'environnement. « Ce label n'a pas pour but d'attirer plus de touristes », expose Florence Thibaudeau-Rainot, vice-présidente au conseil départemental en charge des relations avec les communes et de l'arrondissement du Havre. C'est plutôt le contraire pour la vice-présidente en charge de cette candidature au label Grand Site : « C'est pour préserver un territoire qui se mérite », ajoute-t-elle.

44 actions concrètes

Pour espérer obtenir ce label, les « élus se sont mis autour de la table », comme l'explique la conseillère départementale. Ensemble, ils ont mis au point 44 actions concrètes. Pour Falaises d’Étretat-côte d’Albâtre, deux thématiques sont essentielles : le schéma de mobilité et le plan paysage. Des actions approuvées par une commission qui a rendu un premier avis en 2019. « On espère la labellisation pour 2023 », annonce Florence Thibaudeau-Rainot.

Mais, pour concrétiser ce programme pour lequel le label pourrait être délivré, aucune aide financière n'est apportée par le ministère. « C'est quelque chose d'immatériel, ça permet de fédérer et de rendre fiers les habitants du territoire », affirme Bertrand Bellanger, président du Département de la Seine-Maritime. Mais, certaines propositions peuvent être éligibles à des subventions.

En attendant la décision, les élus ont créé un syndicat mixte, soutenu par le Département, dans son « rôle de facilitateur ». Une belle avancée pour les élus, qui va permettre une « meilleure organisation » dans la mise en place de ce label délivré pour une durée de 6 ans.