La Région fait la pub du dispositif Coup de Pouce

Crédit : BeDe pour Aletheia Press.
« Hélène Langlois entourée par Edouard de Lamaze, conseiller régional, et Christophe Hoguet, maire de Ry. »
Crédit : BeDe pour Aletheia Press. « Hélène Langlois entourée par Edouard de Lamaze, conseiller régional, et Christophe Hoguet, maire de Ry. »

Vendredi 4 octobre à Ry, le conseiller régional Edouard de Lamaze a rendu visite à Hélène Langlois,  gérante de l’Ecole de Conduite Bovary, et bénéficiaire de l’aide à la création d’entreprise Coup de Pouce.

Les conseillers régionaux sont mobilisés cette semaine pour promouvoir son dispositif « Coup de Pouce » d’aide à la création d’entreprise. Vendredi 4 octobre à Ry, c’est Edouard de Lamaze qui était à pied d’œuvre, en s’appuyant sur le témoignage d’Hélène Langlois. La jeune femme a ouvert début juillet son Ecole de Conduite, en bénéficiant justement du Coup de Pouce de la région à hauteur de 4500 €.

Le dispositif Coup de Pouce est destiné aux primo-créateurs ou primo-repreneurs d’entreprises, dans le périmètre de la TPE de moins de 10 salariés. Le montant d’investissement éligible ne peut dépasser 54 000 € pour les créations, ou 90 000 € pour les reprises.  L’aide concerne presque tous les secteurs d’activité et est conduit en partenariat avec 3 chambres consulaires : la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, et la Chambre de l’Economie Sociale et Solidaire. Le créateur doit obligatoirement être suivi par l’un de ces organismes pour pouvoir prétendre à l’aide de la Région, et poursuivre ce suivi sur une période d’au moins 3 ans.

Une aide moyenne de 6 000 €

Chaque créateur ou repreneur doit ainsi défendre son dossier devant un jury consulaire, en argumentant sur le plan comptable, mais aussi stratégique (prise en compte de la concurrence, philosophie d’entreprise…). « C’est un peu impressionnant, avoue Hélène Langlois, mais cela permet de faire un point complet sur son projet et de s’assurer que l’on n’a rien oublié ». Edouard de Lamaze insiste aussi sur la prise en compte, dans le traitement des dossiers de la dimension territoriale. « Favoriser les installations des entreprises, c’est aussi renforcer le maillage du territoire. En milieu rural, les bourgs souffrent et ont besoin de commerces. »

Depuis l’élargissement du dispositif à l’ensemble de la Normandie fin 2016, la Région a octroyé 15,7 millions d’euros aux jeunes TPE, dans le cadre du Coup de Pouce. Ce sont 600 dossiers par an qui sont traités, pour un montant d’aide moyen de 6 000 €. En Seine-Maritime, ce sont 750 artisans et commerçants qui en ont bénéficié pour un montant total de 4,2 millions d’euros.

 Benoit Delabre