Le Petit-Quevilly : Le Kaléidoscope, un tiers-lieu qui accueille coworkers et grand public

Créé en 2017, Le Kaléidoscope est un tiers-lieu où se mêle les travailleurs nomades, à la recherche d'un espace de travail "comme à la maison", et le grand public en soif de découverte ou à la recherche de solutions. 

Le Kaléidoscope est un tiers-lieu qui mêle travailleurs nomades et grand public. (Photo Gazette Normandie)
Le Kaléidoscope est un tiers-lieu qui mêle travailleurs nomades et grand public. (Photo Gazette Normandie)

Le Kaléidoscope, c'est un lieu où l'on travaille, où l'on apprend, se forme, où l'on expérimente, où l'on créé, où l'on rencontre des personnes de tous horizons.... « Nous avons trois grands types d'activités : la médiation numérique, la médiation culturelle et le coworking », liste Lison Paillette, chargée de communication. Tout cela dans un lieu chargé d'histoire puisqu'il s'agit du pavillon d’entrée de l’ancien domaine de la chartreuse Saint-Julien, construit au XVIIe siècle. La particularité du lieu : il est ouvert à tous, travailleurs nomades en quête d'un espace de travail "comme à la maison" mais aussi au grand public. 

Au rez-de-chaussée, Agathe Leballeur et Killian Poinsot sont responsables du Fablab, un atelier de fabrication numérique. Ils accueillent toutes les populations qui souhaitent prendre en main les différentes machines comme l'imprimante 3D ou la découpeuse laser. Ils animent également de nombreuses animations, ateliers et formations autour des machines et logiciels. « On accueille tous les publics, pas que les geek, on cible les familles, les artisans, les petits commerçants », déclarent Agathe Leballeur et Killian Poinsot, qui mettent en avant leur mission de sensibilisation. Les deux "fabmanagers" travaillent actuellement à la création de formations autour de la carte électronique. Au-delà du Fablab, Le Kaléidoscope se veut être un lieu de création et de transmission de savoirs. L'équipe propose de nombreux ateliers, de la photographie à la sophrologie. 

Au premier étage, 21 travailleurs prennent place dans l'espace coworking du tiers-lieu. « Nous avons deux types de coworking : les "résidents" qui louent un bureau privatif et les "nomades" en open-space », présente Alice, la responsable des animations. Au Kaléidoscope, le coworking s'effectue par abonnement au mois avec des formules, de minimum 35 heures/mois à illimité. Les coworkers font partie intégrante de la communauté du tiers-lieu. « On touche plutôt des travailleurs du secteur tertiaire, mais nous avons aussi Marie-Claude, une artisane cirière », sourit Alice.

Qu'ils soient indépendants ou salariés d'une entreprise ou association, tous les travailleurs ont trouvé au sein du Kaléidoscope un lieu "comme à la maison". Sébastien Lasnon est résident depuis trois ans. Après avoir passé trois ans à travailler depuis son domicile, ce graphiste indépendant voulait « sortir de son quotidien, rencontrer et discuter avec les autres », surtout avec des travailleurs aux activités différentes de la sienne. Il a décidé d'installer son univers dans un bureau privatif.

Depuis six ans, le tiers-lieu continue de se développer. « Il y a des activités qui se sont créées, notamment une filiale de reconditionnement de matériel informatique », intitulé Reboot Ecosystème, note Caroline Degrave, fondatrice de la coopérative Les Copeaux numériques, dont fait partie le Kaléidoscope. Et ce n'est pas terminé : « Nous avons été récemment labellisés Manufacture de proximité et nous travaillons sur un projet de tiers-lieu de production qui devrait voir le jour dans les prochains mois », annonce-t-elle.