A Aumale : 4 commerces reçoivent un Coup de Pouce

Crédit : BD pour Aletheia Press,   « De g. à dr. : Caroline Dubois, Isabelle Vandenberghe, Christelle Mulot, Christophe Collette, Aurélie Haleine et Anthony, son conjoint, Virginie Lucot-Avril et Gérard Decaux »
Crédit : BD pour Aletheia Press, « De g. à dr. : Caroline Dubois, Isabelle Vandenberghe, Christelle Mulot, Christophe Collette, Aurélie Haleine et Anthony, son conjoint, Virginie Lucot-Avril et Gérard Decaux »

Le 13 décembre, la Région a souhaité montrer l’intérêt de son dispositif d’aide aux TPE, pour la dynamique commerçante locale. Elle a symboliquement remis un chèque à 4 créateurs d’entreprises.

Vendredi 13 décembre, la région Normandie a symboliquement remis un « Coup de Pouce » à 4 commerçants de la ville d’Aumale. Une cérémonie destinée plus particulièrement à Caroline Dubois, dernière bénéficiaire en date de l’aide coup de pouce et gérante du restaurant Crêpes and Caux, qui accueillait pour l’occasion 3 autres bénéficiaires ainsi que Isabelle Vandenberghe, Conseillère Régionale et Virginie Lucot-Avril, maire d’Aumale.
En effet, si la cérémonie avait évidemment pour objectif de promouvoir l’action de la Région, elle revêtait aussi une certaine importance pour Aumale et ses commerçants. « C’est l’occasion de mettre en avant Aumale de façon positive », se félicite Virginie Lucot-Avril. Elle souligne l’intérêt du dispositif Coup de Pouce. Destiné aux primo-créateurs ou primo-repreneurs d’entreprises, dans le périmètre de la TPE de moins de 10 salariés, il vient appuyer la politique locale en faveur du commerce. « Il existe beaucoup de dispositifs d’aide, constate Virginie Lucot-Avril. Mais tout le monde n’est pas toujours éligible et beaucoup concernent la reprise de commerces, plutôt que la création. »

Un coup de pouce financier…

Pourtant, les récipiendaires le constatent tous : la création d’un commerce suppose d’être soutenu. « On y met toute notre énergie, notre argent et notre temps, souligne Christophe Collette, fondateur d’une société de fabrication de produit électronique, qui a reçu une aide de 3 000 € en 2016. Toute aide, qu’elle soit financière ou de conseil, est la bienvenue. »
Les montants n’ont rien de mirobolants. Mais ils jouent clairement leur rôle de coup de pouce… Ainsi Caroline Dubois a pu ; grâce aux 4 650 € qu’elle a touchés, investir dans une enseigne et des panneaux de signalement de son restaurant. Des panneaux de bord de route qui portent déjà leurs fruits et qui ont contribué à lancer l’activité du restaurant ouvert en juin dernier.
De son côté, Aurélie Haleine, gérante de l’auto-école de Lou, a reçu une aide de 3 107 €, qui lui a permis de faire une formation « 2 roues » et ainsi se différencier des autres auto-écoles du territoire.

Une aide concrète

Mais, au-delà de l’aspect financier, le Coup de Pouce est aussi plébiscité par les créateurs pour son rôle de catalyseur. Le passage devant un jury est en effet un moyen de confronter les créateurs à leur propre projet. La constitution du dossier permet d’en voir les points forts, mais aussi les freins et limites. De quoi aussi rassurer les banques, qui découvrent des dossiers travaillés, et, d’une certaine manière, cautionnés par la Région et Initiatives France.
Enfin, le dispositif permet aussi d’intégrer l’écosystème de l’entreprise à travers les chambres consulaires (CCI, CMA, CESS) et leurs réseaux de conseil et de parrainage. « J’ai la chance d’avoir un parrain, qui est dans ma branche de métier et qui est disponible pour répondre à toutes les questions que je me pose », se réjouit Christelle Mulot, qui a ouvert un commerce de prêt à porter en novembre 2018.