A Bernay, Cédric O lance « Choose France » et la French Tech 120

Crédit photo : BeDe, pour Aletheia Press, « Cédric O et la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe entourés de leurs hôtes du jour, Daniel Lesteven (à g.) et Philippe Piovesan (à dr.). »
Crédit photo : BeDe, pour Aletheia Press, « Cédric O et la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe entourés de leurs hôtes du jour, Daniel Lesteven (à g.) et Philippe Piovesan (à dr.). »

Le 20 janvier, le secrétaire d’Etat au numérique a visité la strat-up de la med-tech Biolog-ID, spécialiste du traçage des produits de transfusion et de perfusion.

L’innovation et la technologie ne sont pas l’apanage des américains, des chinois… ni même des start-ups parisiennes. En se déplaçant lundi 20 janvier à Bernay (27), Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique, a voulu en faire la démonstration avant de se rendre au grand rendez-vous « Choose France » organisé par l’Etat à Versailles. « Il y a des start-ups partout en France qui sont devenu l’un des piliers de la technologie et de la création d’emplois en France. Ce sont 25 000 emplois qui ont été créés cette année par des start-ups en 2019, à tous les niveaux de compétences », a insisté Cédric O.
L’entreprise qui a valu le déplacement du secrétaire d’Etat, n’a évidemment pas été choisie au hasard. Il s’agit de Biolog-ID, l’une des 120 entreprises françaises composant, le French Tech 120. Ce programme destiné aux start-up « offre un accompagnement aux entreprises françaises de tout le territoire en capacité de devenir les leaders technologiques de demain » souligne le secrétariat d’Etat rattaché au ministère de l’Economie. Le French Tech 120 est composé des entreprises du Next40 dévoilé par le Président de la République en septembre dernier et de près de 80 nouvelles sociétés sélectionnées.

Une puce RFID qui conquiert le monde

Biolog-ID est un bel exemple de la technologie made in France. Entreprise de la Med-Tech (technologie au service du médical), la PME bernaisienne propose une technologie de traçage électronique des produits de transfusion ou de perfusion. Sang, plasma, mais aussi produits de chimiothérapie, Biolog-ID est en mesure de proposer un traçage en temps réel, et sans accès au Cloud, de ces produits hautement sensibles.
Sa solution basée sur la RFID (Radio Frequency Identification) est commercialisée depuis 2016 et a déjà conquis des marchés partout dans le monde, de l’Inde aux Etats-Unis, en passant par le Brésil, l’Australie ou l’Arabie Saoudite… Dotée de 50 collaborateurs en 2018, elle en compte aujourd’hui 110 et espère doubler ses effectifs d’ici 2022. Pour son développement, Biolog-ID compte notamment sur ses investisseurs, « tous privés et tous français » insiste Daniel Lesteven, en charge de la stratégie et de la communication. Une levée de fonds de 30 millions d’euros a par exemple été conduite en décembre dernier.

Saagie aussi retenue dans la French Tech 120

C’est d’ailleurs sans doute cette levée de fonds qui a conduit le secrétariat au numérique à intégrer Biolog-ID à la French Tech 120. Comme les autres membres de cette liste très « select », elle sera accompagnée de manière préférentielle par les services de l’Etat. Cédric O : « Nous les accompagnerons pour leur simplifier la vie dans leur relation avec les administrations, les impôts, l’Urssaf. Mais aussi dans les domaines du recrutement, des achats publics, de la propriété intellectuelle, de la levée de fonds, de la bourse… »
En plus de Biolog-ID, la Normandie compte un autre lauréat dans le groupe French Tech 120. Il s’agit de la start-up rouennaise Saagie, qui développe un orchestrateur d’applications d’analyse et de partage du bigdata et qui s’est lancée à la conquête du marché nord-américain fin 2019.