Futerro veut implanter une bioraffinerie dans la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine

Futerro, entreprise belge et leader dans la production de PLA, a entamé des négociations avec Caux-Seine Agglo et son agence de développement économique Caux-Seine Développement afin de construire une nouvelle génération de bioraffinerie.

Photo d'illustration Adobe Stock
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Après l'implantation de la plus grande usine de recyclage des plastiques en Normandie par le groupe américain Eastman, c'est l'entreprise belge Futtero qui a annoncé vouloir investir dans la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine. Le leader dans la production de PLA (poly-acide lactique), un biopolymère capable de remplacer les plastiques pétrosourcés, ambitionne de construire une nouvelle bioraffinerie d'une capacité de production annuelle de 75 000 tonnes. 

Concrètement, ce projet de bioraffinerie prévoit la réalisation d'une unité d'acide lactique transformant des matières premières d'origine agricole, une unité de conversion de PLA et une unité dédiée au recyclage moléculaire du PLA. "Nous décrivons notre polymère comme le premier plastique "bio-renouvelable". Issu du carbone végétal, il peut être recyclé facilement et écologiquement pour obtenir un polymère vierge de même qualité que son premier cycle de vie : c'est une caractéristique unique ", explique Frédéric Van Gansberghe, PDG de Futerro.

250 emplois directs potentiels à la clé

L'entreprise belge est actuellement en cours de discussion avec Caux Seine Agglo et Caux Seine Développement. Pour Futtero, la zone industrielle de Port-Jérôme-sur-Seine comporte de nombreux avantages dont l'"accès à la voie d'eau",  "la présence d'un vivier de compétences techniques" dans le secteur de la chimie, mais surtout la "disponibilité d'un grand site industriel"

Futerro a déjà mis en option un terrain d'environ 26,5 hectares situé sur la commune de Saint-Jean-de-Folleville, sur la zone industrielle de Port-Jérôme, et a débuté les démarches d'analyses écologiques et environnementales sur place. Courant 2023, le projet fera également l'objet d'une consultation préalable.

Si le projet voit le jour, il pourrait créer "250 emplois directs et 900 emplois dans les secteurs adjacents".