A Rouen, le futur siège d’Habitat 76 sort de terre

Crédit : Benoit Delabre pour Aletheia Press,
Les officiels ont visité le chantier, puis signé l’œuvre Spatium réalisée par le graffeur Dhoa.
Crédit : Benoit Delabre pour Aletheia Press, Les officiels ont visité le chantier, puis signé l’œuvre Spatium réalisée par le graffeur Dhoa.

Alors que le chantier a débuté en juin, la cérémonie symbolique de pose de la première pierre a eu lieu le 29 novembre, boulevard d’Orléans.

Vendredi 29 novembre avait lieu la cérémonie de pose de la première pierre du nouveau siège d’Habitat 76 à Rouen. Un moment important pour le premier bailleur social de Normandie, qui accueillait pour l’occasion le sénateur Pascal Martin, et les présidents du Département et de la Métropole, Bertrand Bellanger et Yvon Robert. Cette cérémonie était d’autant plus symbolique que le bâtiment est en réalité déjà sorti de terre… et pas qu’un peu. Le chantier, confié au groupe Legendre, a en effet débuté en juin dernier et déjà deux étages du futur bâtiment passif de 6 000 m² s’élèvent au-dessus du boulevard d’Orléans, juste en face du futur éco-quartier Flaubert… Le chantier est d’envergure. Car au-delà du nouveau siège social du bailleur social, la parcelle abritera aussi deux autres immeubles à vocation locative. Au total ce sont 200 logements qui seront ainsi construit sur ce site : des logements classiques, mais aussi en loyer modéré, en location-accession ou en habitat inclusif notamment à destination de personnes souffrant de sclérose en plaques en partenariat avec l’association Assephane. Au-delà des bureaux d’Habitat 76, le site, pensé par le cabinet Aia Architectes et l’Atelier Bettinger Desplanques, conservera donc en partie sa vocation de logement social.

Un espace au cœur de la vie de la ville

Les trois immeubles ont été pensés dans un esprit le plus vivant possible. Au cœur de l’ilot d’abord, en assurant des espaces agréables entre les immeubles. Mais aussi en bordure de l’avenue Jean Rondeaux, qui a vocation à devenir un axe majeur d’entrée de ville, avec les nouvelles lignes TEOR et bien sûr le futur quartier Flaubert. Une succession de terrasses permet notamment d’éviter un surplomb trop important, favorisant, à l’inverse une ouverture progressive de l’espace. L’érection de ces nouveaux bâtiments poursuit l’histoire à rebondissement de cet ilôt de la rive droite qui abritait, avant-guerre, une caserne, à deux pas de la gare. Lors de la reconstruction en 1955, il a accueilli 146 logements sociaux… malmenés par des mouvements de sous-sol non anticipés, qui ont valu des consolidations de fondations et une surveillance accrue… Jusqu’à ce qu’Habitat 76 décide une déconstruction en 2014 ; au moment où justement l’actuel siège social datant de 1975 ne répond plus à l’évolution des métiers et modes de travail.