Incendie chez Bolloré Logistics : le feu circonscrit

Un entrepôt de Grand-Couronne, contenant notamment des batteries de voiture au lithium, a été la proie des flammes du 16 au 17 janvier. Trois entreprises sont concernées : Bolloré Logistics, mais aussi Districash et Ziegler.

Le 17 janvier en fin de journée, les pompiers étaient toujours à l'oeuvre pour sécuriser le site. D'importantes fumées s'échappaient encore du bâtiment. (© Aletheia Press / B.Delabre)
Le 17 janvier en fin de journée, les pompiers étaient toujours à l'oeuvre pour sécuriser le site. D'importantes fumées s'échappaient encore du bâtiment. (© Aletheia Press / B.Delabre)

Le feu qui s'est déclaré le 16 janvier vers 16h50 dans l'entrepôt classé (mais non Seveso) de Bolloré Logistics à Grand-Couronne est désormais circonscrit. À l’intérieur, étaient stockées des batteries au lithium et des pièces détachées automobiles (incluant des pneus). Près de 100 sapeurs-pompiers sont immédiatement intervenus. Et dès 23h30, le feu était maîtrisé dans les cellules de l’entreprise Bolloré Logistics et de sa voisine la société Districash.

Un nouveau départ de feu a cependant été constaté dans la nuit (vers 3h30) dans une cellule occupée par la société Ziegler, abritant du textile et des palettes. Aux environs de 6 h, ce nouvel incendie, à l’origine inconnue à ce stade, était lui aussi circonscrit par les 110 sapeurs-pompiers sur place. En ce 17 janvier, le site reste toutefois sous la surveillance des pompiers. Des fumées s'échappent encore du bâtiment qui doit aussi être sécurisé. Aucune victime n'est à déplorer.

Ce sinistre, dont les origines restent à déterminer, a évidemment raisonné dans l'opinion, un peu plus de 3 ans après la catastrophe de Lubrizol. Les conséquences sur la qualité de l'air étaient et sont encore scrutées de près. Selon la préfecture, qui s'appuie sur des prélèvements réalisés dès le début du sinistre, aucune toxicité n'est à craindre à ce stade pour les riverains. Atmo Normandie a naturellement relevé un pic de particules fines dans l'air sur la métropole, le 16 entre 19h30 et 23h30, mais précise que « le seuil journalier d’information et de recommandation n’a pas été dépassé ». Plusieurs communes placées dans le panache de fumée sont sous surveillance par l'association de surveillance de la qualité de l'air, avec la recherche de composés organiques volatils (COV).

Pour Aletheia Press, Benoit Delabre