La Seine-Maritime prête à accueillir de nombreuses entreprises

© SMA76 Le Parc d’activité de Valliquerville porté par la communauté de communes d’Yvetot Normandie.
© SMA76 Le Parc d’activité de Valliquerville porté par la communauté de communes d’Yvetot Normandie.

Selon Seine-Maritime Attractivité, en 2020, 236 hectares de parcelles sont immédiatement disponibles dans les zones d’activités du département. Et ce n’est qu’un début, car plus de 700 hectares sont déjà programmés sur le long terme.

Il y a de la place pour l’implantation des entreprises en Seine-Maritime ! C’est Seine-Maritime Attractivité qui le dit, dans son état des lieux annuel du foncier d’activités. Un travail que l’agence conduit depuis quatre ans dans un double objectif d’attractivité des entreprises et d’attractivité résidentielle. En 2020, 200 zones d’activités économiques sont recensées sur le territoire de la Seine-Maritime et 236 hectares de parcelles sont immédiatement disponibles à la commercialisation, soit près de 50 hectares de plus qu’en 2019 à la même période.

L’axe Seine en moteur

Néanmoins, cette large disponibilité de terrains cache une vraie disparité quant à leur répartition. Si chaque territoire dispose de capacités d’accueil en zone d’activités économiques (ZAE), la vallée de la Seine concentre toujours les disponibilités les plus élevées et largement, sans même compter le foncier portuaire. Caux Seine Agglo cumule à elle seule 79 hectares de zones d’activités, notamment sur les zones de Port Jérôme 2 et sur la ZA de Bolbec-Saint-Jean. Sur la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, le foncier se concentre sur les parcs Eco-Normandie, le Mesnil et Le Havre Plateau, tandis qu’elle est un peu plus diffuse sur la Métropole de Rouen. En parallèle, plus de 500 hectares sont la propriété des Ports de Rouen et du Havre, dont certains sont disponibles sous autorisation d’occupation temporaire.

Dans le reste du département, les capacités foncières sont principalement en deçà de 5 hectares, même si les communautés de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville, Inter-Caux-Vexin, Falaises du Talou, des Villes Sœurs et la communauté de communes interrégionale Aumale – Blangy-sur-Bresle comptent sur leurs territoires des ZAE avec des disponibilités comprises entre 5 et 10 hectares, pouvant favoriser l’implantation d’entreprises de plus grande envergure.

700 ha déjà programmés

Cette large disponibilité de terrain ne semble toutefois pas suffire. La plupart des territoires envisagent le développement de nouvelles parcelles dédiées à l’accueil d’activités économiques, qu’il s’agisse de création, d’extension ou de requalification de zones existantes (par exemple, par la reconfiguration de friches industrielles). La Seine-Maritime cumule ainsi 203 hectares de foncier normalement mobilisable à court terme (d’ici 2023) et 515 hectares à moyen et long termes (2024 et au-delà). Dans la mesure où il faut plusieurs années entre une étude d’opportunité et les premières commercialisations, les territoires anticipent leur développement et le traduisent dans les documents d’urbanisme.

La vallée de la Seine se distingue là aussi, en particulier la Métropole de Rouen, mais aussi Caux Seine Agglo (le projet Port-Jérôme 3). À noter également les perspectives d’extension de la zone Eurochannel sur l’agglomération dieppoise et du parc d’activités des Hautes Falaises sur l’agglomération de Fécamp Caux Littoral. Les EPCI du centre du département envisagent également de mener des actions en faveur de leur développement économique (réhabilitation de friches sur la communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville, extension de ZAE existantes sur les communautés de communes Terroir de Caux et Yvetot Normandie). Les projets sont en revanche plus modestes dans le Pays de Bray.

Pour Aletheia Press, Benoit Delabre