Simmad Escaliers voit plus grand sur la zone d'activités Polen 2 à Eslettes

Simmad Escaliers s'affiche en grand depuis la départementale 927. Dirigée par Guillaume de Sorbay depuis 2020, l'entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication d'escaliers sur-mesure s'est installée sur un terrain de 1,6 ha au sein de la zone d'activités économiques (ZAE) Polen 2 à Eslettes, fin décembre 2022. Implantée à Notre-Dame-de-Bondeville depuis sa création en 1948, l'entreprise en pleine croissance était limitée dans 2 600 m2. « Nous manquions de place, le bâtiment, qui ne nous appartenait pas, n'était pas bien isolé et n'était pas fonctionnel pour le personnel », se souvient le chef d'entreprise, à la tête de Simmad Escaliers et JPB Menuiseries.

Désormais à côté de Normanver et proche de nombreuses autres sociétés au sein de la zone d'activités Polen 2, le chef d'entreprise se sent « mis en avant », « en sécurité » et met en avant une localisation stratégique à proximité de l'autoroute A151.

Préparée depuis deux ans, cette nouvelle implantation a également répondu à un besoin de « refonte du processus de fabrication », afin qu'il soit plus opérationnel ; mais aussi à un désir de disposer d'un bel environnement de travail. Aujourd'hui, c'est dans une usine flambant neuve de 4 500 m2, soit le double de l'ancien site, que la cinquantaine de salariés produisent des escaliers haut de gamme et sur-mesure. Par ailleurs, leur travail est désormais exposé dans un showroom.

Augmenter la production

Ce bâtiment est à la hauteur des ambitions de Guillaume de Sorbay, avec tout d'abord la volonté d'augmenter la production. « Avec un parc machine équivalent de celui de Notre-Dame-de-Bondeville, cette unité pourrait être capable de monter à 2 500 escaliers par an », précise-t-il. À titre de comparaison, l'entreprise produisait 1 300 escaliers par an en 2020 et 1 700 en 2021. « Les emplacements des futurs machines sont prévus pour aller au-delà », ajoute le dirigeant.

Et le chef d'entreprise voit plus loin. « Demain, on espère que l'entreprise va grandir et le plan stratégique nous emmènerait vers un doublement de l'activité en trois ans, si on tient la cadence », prévoit-il. Pour le chef d'entreprise, le doublement du chiffre d'affaires (3,5M€ en 2021) sera possible grâce au renforcement de la position de l'entreprise dans le haut de gamme et exclusivement sur-mesure, mais aussi l'évolution de son portefeuille clients avec une présence plus forte des artisans, charpentiers ou encore aménageurs de combles. Le dirigeant est également prêt à s'engouffrer sur le marché du « surélévement ».

Recrutement et RSE

Conséquence de ce déménagement : l'entreprise attire davantage les candidats. « En un mois, depuis qu'on est ici, nous avons eu 17 CV de candidatures spontanées qui sont arrivés », s’étonne-t-il. Et c'est une bonne nouvelle pour cette entreprise qui recrute. « On devrait embaucher entre 15 et 20 personnes sur les deux entreprises dans les deux ans », prévoit-il, mettant en avant son souhait d'intégrer des ''profils seniors''. Le dirigeant a également misé sur l'apprentissage depuis peu, avec l'accueil de cinq apprentis au total sur les deux entreprises, Simmad Escaliers et JPB Menuiseries.

Et les projets ne s'arrêtent pas là ! L'entreprise entame une démarche RSE, qui a commencé par la création d'un poste de responsable QHSE. « On revalorise l'ensemble de nos déchets bois, avec l'acquisition d'un gros broyeur et d'une benne hermétique à l'extérieur, broyés sous forme de plaquettes et revendus à des fabricants de panneaux agglomérés », présente-t-il. Simmad Escaliers fait également partie de l'expérimentation Smart Building, portée par la CCI Rouen Métropole et l'Ecosystem Cléon 4.0, pour la mise en place de panneaux photovoltaïques sur le nouveau bâtiment. Prochaines étapes : l'équipe travaille à l'élaboration du bilan carbone de l'entreprise et à la réalisation du charte RSE.

Déjà leader en Normandie, Simmad Escaliers a pour objectif de se développer dans toute la France par le biais de partenariats avec des intermédiaires. Le premier en Île-de-France « démarre bien » et donne de belles perspectives au dirigeant, qui ambitionne déjà de se lancer le défi de créer une troisième entités dans quelques années.