Un nouveau campus "Business" s’implante à Bois-Guillaume

Le groupe Galileo Global Education a choisi Rouen pour implanter ses nouvelles écoles de business, l’ESARC et l’ESG, à la prochaine rentrée. La métropole rouennaise accueille ainsi une nouvelle école d’enseignement supérieur privée.

Les futurs locaux de l’ESARC et de l’ESG au Technoparc des Boquets à Bois-Guillaume : 2 M€ seront investis par Galileo pour leur rénovation. (©Aletheia Press / B.Delabre)
Les futurs locaux de l’ESARC et de l’ESG au Technoparc des Boquets à Bois-Guillaume : 2 M€ seront investis par Galileo pour leur rénovation. (©Aletheia Press / B.Delabre)

Rouen Normandy Invest avait fait monter le suspens ces derniers jours, annonçant l’arrivée prochaine d’un leader mondial de l’enseignement sur la métropole rouennaise. Ce 13 avril le voile a été levé. Galileo Global Education, groupe autoproclamé numéro un mondial de l’enseignement, s’implantera en septembre à Bois-Guillaume avec deux écoles : l’ESARC et l’ESG. « Ce sera notre dixième campus non parisien, relève Alain Kruger, directeur du pôle business chez Galileo, qui aime à rappeler que le groupe travaille sur des compétences métier et forme des jeunes "ready to work". « Nous avons choisi Rouen, car tout démontre que c’est un territoire avec un besoin local. »

Des formations par alternance

Laurent Zalc, en charge de l’ouverture du campus rouennais ne dit pas autre chose : « Il y a une métropole dynamique avec de grandes entreprises, des multinationales, et un tissu de PME important ». Un élément indispensable pour les deux écoles, qui se positionnent sur la formation par alternance. L’ESARC propose ainsi d’accéder à un BTS MCO (Management commercial opérationnel) ou un BTS NDRC (Négociation et digitalisation de la relation client) avec l’alternance accessible dès la première année.

L’ESG, elle, propose un niveau bachelor ou mastère (bac+3 ou bac+5), avec l’alternance accessible à partir de la troisième année. Et des ponts sont possibles entre les deux, afin que les diplômés BTS de l’ESARC puissent intégrer directement l’ESG en troisième année. « Avec ces deux écoles, il sera possible d’aller jusqu’à bac+5, 100 % en alternance », insiste Alain Kruger.

De quoi permettre un accès à cette école privée, même pour les petites bourses. Si l’année d’étude est estimée à 7 000 € par étudiant, elle peut être prise en charge en cas de contrat d’alternance. D’ailleurs, le groupe travaille activement à soutenir les futurs élèves (environ 200 étudiants la première année) dans leur recherche de contrats d’alternance.

Un campus au Technoparc des Boquets

Le fort tissu tertiaire de Bois-Guillaume n’est pas, dans ce sens, étranger au choix d’implantation du campus. Celui-ci sera basé au Technoparc des Boquets. Une bonne nouvelle pour Bois-Guillaume, dont l’image est plus celle d’une ville bourgeoise que d’une cité étudiante. « Je me réjouis de cette implantation, sourit Théo Pérez, le maire de Bois-Guillaume. Cela aura des effets positifs pour beaucoup d’acteurs de la commune et ce sera aussi bénéfique pour le Technoparc des Boquets qui est peu vieillissant. »

2 M€ devraient être investis dans la rénovation des 1800 m² (répartis sur trois niveaux) du 110 de l’allée Robert Lemasson. Ces locaux, en location, devraient accueillir jusqu’à 800 élèves, d’ici cinq à six ans. Après quoi, ils seront trop exigus, l’objectif de GGE étant de porter à 1000 les effectifs cumulés de l’ESARC et de l’ESG. Avant peut être d’aller plus loin.

Alain Kruger évoque ainsi la possibilité de l’arrivée d’autres marques du groupe, comme le Cours Florent ou LISAA, l'Institut supérieur des arts appliqués… Et d’ores et déjà, des pistes de nouveaux locaux aux alentours du Technoparc sont explorées. De quoi compléter une offre d’enseignement supérieur qui s’est déjà enrichie ces dernières années à Rouen. « Depuis deux ans, c’est la septième école que l’on accueille sur le territoire », se félicite Abdelkrim Marchani, vice-président de la métropole en charge de l’attractivité et de la vie étudiante. Une marche de plus vers l’attractivité, et une de moins vers le vieillissement de la population.

Pour Aletheia Press, Benoit Delabre