Une cellule d'accompagnement mise en place pour les entreprises en lien avec la Russie

S'il est encore trop tôt pour mesurer les dégâts de la crise ukrainienne sur l'économie régionale, la Région Normandie a lancé une cellule d'accompagnement à destination des entreprises en lien avec la Russie.

Photo Région Normandie
Photo Région Normandie

Alors que l’Agence pour le développement pour la Normandie (ADN) effectue le recensement des difficultés sur l’activité économique régionale liées à la guerre en Ukraine, la Région a annoncé la mise en place d'une cellule d'accompagnement pour les entreprises en lien avec la Russie. 

Les entreprises concernées par ce conflit peuvent mobiliser la cellule d'accompagnement par téléphone au 06 48 79 68 58 ou par mail à stephanie.chapiteau@adnormandie.fr

À ce jour, l'ADN "a dénombré une vingtaine d’entreprises normandes en lien avec la Russie" (import et export), indique la Région. Et ajoute : "Les secteurs d’activités les plus impactés sont les quatre filières stratégiques : aéronautique, automobile, énergie et agro-alimentaire. Ces filières sont très représentées en Normandie".

En fonction de la nature des difficultés et les besoins exprimés par les entreprises, les actions de la Région, notamment financières, seront adaptées. "Il s’agit principalement d’agir sur les impacts indirects en lien avec l’approvisionnement et les coûts des matières premières", précise la collectivité.

La Région compte mobiliser et adapter l’ensemble des dispositifs de soutien financier de la Région pour répondre aux situations les plus critiques : la perte de chiffre d‘affaire, la diminution de la trésorerie et des marges des entreprises concernées. 

Par ailleurs, "pour toutes les entreprises exportatrices ayant perdu les marchés russes du fait des sanctions, la cellule d’accompagnement étudiera en lien avec la Team France Export les marchés de substitution et un effort d’accompagnement financier supplémentaire sera apporté à travers une Impulsion Export bonifiée (80 % de subvention des coûts du nouveau projet export au lieu de 50% actuellement)", indique la Région.